La petite maison dans la prairie fait toujours fantasmer les Français

Deux profils d’acquérant émergent. D’un côté, les jeunes actifs qui ne peuvent s’offrir une maison en ville et optent pour un logement à la campagne afin de réaliser leur rêve. Ils privilégient les biens périurbains à proximité des zones d’emploi. De l’autre, des quinquagénaires qui trouvent là de quoi matérialiser leur rêve de possession d’une résidence secondaire en prévision de leur retraite.

Pour le moment, ce sont les campagnes à proximité des métropoles qui profitent de l’évolution. La petite maison dans la prairie fait donc toujours fantasmer les Français. Et ce n’est pas seulement une des conséquences de l’envolée des prix de l’immobilier dans les grandes villes. C’est aussi le signe d’un sentiment global d’insatisfaction du présent, justifié ou non par un sentiment de crise qui s’éternise : l’herbe semble toujours plus verte ailleurs.

Pour preuve, la campagne de pub menée par la région Auvergne pour nous vanter la taille de ses habitations et le calme de son environnement. « L’Auvergne, ça change une vie » nous affirme le spot en signature. Quelle plus belle promesse ?