Brest (29) Un marché actif

La ville de Brest propose des produits de toutes catégories, au centre ou en périphérie, à des tarifs abordables.
La ville est un petit paradis pour les amoureux des sports maritimes comme pour ceux des longues marches dans une nature préservée. Plantée sur une péninsule (le pays de Léon), Brest s'ouvre sur une immense rade au sud, tandis qu'à l'ouest et au nord la mer est à 25 km. A l'est, elle tutoie le parc naturel d'Armorique, creuset de la diversité géographique, écologique et culturelle de la Bretagne.
Brest est aussi un port militaire de première importance, ce qui lui valut d'être abondamment bombardée au cours de la dernière guerre mondiale. Plus de la moitié du centre-ville a été rasée. Les architectes de la reconstruction ont globalement respecté les formes géométriques de Vauban, mais l'esthétique et le patrimoine ont été sacrifiés à l'urgence du relogement des Brestois, momentanément entassés dans des baraques.
La cote de la rive gauche
C'est dans les années 1970 que la réhabilitation de la rive gauche, où se situe le centre-ville, a commencé. Avec le quartier Siam, appelé le Triangle d'or, c'est le secteur le plus coté. « Brest est une ville de transactions, explique Me Anne-Sophie Queinnec. Les jeunes achètent très tôt et revendent pour racheter en fonction de leurs moyens ou de l'évolution de leur famille. Les biens se libèrent aussi au gré des mutations des militaires. C'est une des villes les moins chères de France et il vaut mieux y acheter que louer. » Dans l'hypercentre, compter entre 1 500 et 2 600 euros le mètre carré. Place Wilson ou rue de Siam, un 100 m² se monnaie 250 000 euros. Rue du Château, un appartement de bonne facture avec vue sur mer coûtera entre 2 500 et 2 700 euros le mètre carré. Plus au nord, situé rue Victor-Hugo, un 109 m² s'est vendu 220 000 euros fin 2007, soit 2 018 euros le mètre carré.
Moins cher rive droite
En traversant la Penfeld, l'immobilier est plus ancien et souvent de qualité inférieure. Les tarifs y sont nettement moins élevés. Mais la situation évolue. La montée des prix dans les quartiers cotés et les efforts de rénovation redistribuent les cartes. Ainsi, Kerbonne, proche de la corniche, rencontre un succès grandissant. Les maisons s'y négocient en moyenne entre 250 000 et 300 000 euros. Autre secteur en devenir, Saint-Martin, en cours de rénovation. Ailleurs, à Saint-Michel-Le-Guelmeur ou à Saint-Marc, les prix commencent à grimper doucement. Pour trouver moins cher, il faut s'éloigner. Du côté de la Cavale blanche, une habitation classique de 110 à 120 m2 des années 1960-1970, sur une parcelle de 300 m², atteindra environ 200 000 euros. En s'éloignant de Brest, côté campagne, les prix baissent encore. A Plouzané ou à Saint-Renan, on peut trouver une maison pour 170 000 à 180 000 euros. On est bien loin des 300 000 à 500 000 euros demandés dans la banlieue chic (Plougastel ou Le Relecq-Kerhuon) !
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