Immobilier : Baisse de l'activité de bureaux en 2009

Une contraction à l’image de la baisse enregistrée en Ile-de-France (-24%), bien que les chiffres constatés en région soient de moindre ampleur. Au total, 1,08 millions de mètres carré ont été placés. L’étude précise qu’ « après un premier semestre atone, le deuxième semestre, plus dynamique, a permis un rattrapage pour les régions les plus actives. La situation des marchés en région demeure très variée et leur résistance face à la crise dépend souvent de leur structure d’activité économique et de leur état de stock. « Ainsi, les régions avec un tissu économique très marqué par les industries traditionnelles ont été d’avantage impactées et celles avec un stock significatif d’offres neuves s’en sortent généralement mieux » précise CB Richard Ellis.

L’étude retient quatre groupes de villes se distinguant selon leurs comportements et performances en 2009. Les « internationales », comme Aix-en-Provence et Sophia-Antipolis (-34 et -33 %) ont subi de plein fouet les effets de la crise. Les « conventionnelles » comme Nantes, Lyon ou Paris, qui accusent un fort recul des commercialisations (entre -18 et -30 %), les « résistantes » comme Lille (-14 %) ou le secteur public et parapublic a maintenu une certaine activité et les « performantes » comme Toulouse et Marseille qui bénéficient d’une bonne croissance (respectivement + 10 % et + 31 %).

En termes de perspectives, l’étude note que « même si le phénomène ne sera pas simultané dans toutes les régions, 2010 sonnera la reprise des mouvements immobiliers. L’amélioration des indicateurs économiques depuis mi-2009 rassure les acteurs qui reprennent leurs projets immobiliers et les concrétiseront d’autant plus vite que les valeurs ont été corrigées ».