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L'immobilier commercial en bonne santé en 2006, quelques turbulences en vue ?

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Le secteur européen des centres commerciaux a réalisé de bonnes performances l’an dernier, est resté dynamique au premier semestre 2007, mais pourrait subir au quatrième trimestre le contrecoup de la crise du crédit.

C’est ce qui ressort de la quatrième édition du « European Shopping Centre Digest » de CB Richard Ellis, lancé aujourd’hui au Marché international des professionnels des implantations commerciales (Mapic). « En 2006, ce secteur s’est mieux comporté que les autres dans huit des quinze pays couverts par le Digest », explique CBRE. « Dans deux autres pays, l’indice relatif aux centres commerciaux a dépassé l’indice relatif à l’ensemble de l’immobilier commercial ». La France et l’Irlande conservent leur place en tête du classement du secteur des centres commerciaux, pour la deuxième année consécutive, avec des rendements respectifs de 24,9% et 20,5%. Le rendement total le plus faible a été enregistré en 2006 comme en 2005 par l’Allemagne (4,9%) et la Suisse (7,8%), les deux seuls pays où les rendements des centres commerciaux sont inférieurs à 10%. Les sommes investies dans les centres commerciaux européens au premier semestre 2007 s’élèvent à 997 Millions d’euros, soit un montant à peu près identique aux données du premier semestre 2006. « Les actifs commerciaux, notamment les centres commerciaux, sont de bonnes valeurs refuge en période d’incertitude », explique John Welham, directeur de CB Richard Ellis Retail Investment EMEA. « Ils demeurent donc populaires auprès des investisseurs européens ». « Les transactions se font toujours », poursuit-il, mais « certains signes montrent qu’acheteurs et vendeurs attendent de savoir comment les turbulences affectant les marchés financiers se répercuteront sur l’économie en général, et sur l’immobilier en particulier ». Selon Nick Axford, directeur de CB Richard Ellis Research & Consulting EMEA « pour le moment, l’impact de la crise du crédit reste essentiellement confiné aux marchés d’investissement. Même si le risque existe de voir ces conséquences se propager à l’économie réelle, ce qui affecterait les prévisions d’expansion des commerçants ainsi que la croissance du secteur commercial, jusqu’à présent, les commerçants demeurent confiants ».

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