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La hausse de la demande placée de bureaux se confirme en IDF

Les transactions de bureaux en pleine expansion en IDF

Les transactions de bureaux en pleine expansion en IDF - dr

La demande placée de bureaux en Ile-de-France a progressé durant les trois premiers trimestres de l’année. Elle s’est établie à un volume global de 1 614 000 mètres carrés, contre 1 261 000 mètres carrés par rapport à la même période en 2009, selon l’indicateur Immostat-IPD.

Année faste pour la demande placée de bureaux en Ile-de-France : une progression de 28 % est observée par Immostat-IPD, dont 510 000 mètres carrés pour le seul troisième trimestre 2010. « Pour l’année 2010 entière, la prévision de demande placée est comprise dans la fourchette entre 2,1 millions et 2,3 millions de mètres carrés », indique l’expert en données immobilières. L’offre de bureaux immédiatement disponibles est quant à elle stable : -0,2 % par rapport au trimestre précédent, avec 3 599 000 mètres carrés. De même que le loyer facial des bureaux de seconde main, qui passe de 307 euros HT HC/m²/an au deuxième trimestre 2010 à 306 euros HT HC/m²/an. Selon Marc-Henri Bladier, Directeur général (Agency) de CBRE Richard Ellis, « le troisième trimestre 2010 a été légèrement moins actif que les 2 précédents en raison du mois d’août habituellement atone. Mais au final, le rythme de commercialisation du troisième trimestre est cohérent avec le 1er semestre. Paris Centre Ouest continue de se renforcer avec toujours une bonne activité sur les petites et moyennes surfaces ».

Reprise des investissements

Le montant global provisoire des investissements pour les trois premiers trimestres 2010 se hisse à 4,36 milliards d’euros (bureaux, commerces, locaux d’activité, entrepôts ; montants acte en main, transactions de plus de 4 millions d’euros), indique Immostat-IPD. Par rapport à l’année 2009, ce volume représente 2,34 milliards d’euros supplémentaires.

« L’assouplissement des conditions de financement et la baisse du rendement des obligations d’État ont largement contribué au retour des capitaux sur le marché. Néanmoins, si la reprise est significative, elle reste ciblée sur les actifs de qualité, bien positionnés et avec des baux de longue durée. Les bureaux restent privilégiés par les investisseurs puisqu’ils ont représenté 90 % des engagements au cours des neuf premiers mois de l’année », analyse pour sa part BNP Paribas RE.

André Figeard