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Le marché immobilier des bureaux en France a encore largement les faveurs des investisseurs

Le marché des bureaux devrait bien repartir en 2021

Le marché des bureaux devrait bien repartir en 2021 - MichaelGaida / Pixabay

La crise et le développement du télétravail n'empêchent pas les investisseurs professionnels de miser sur les bureaux pour 2021. En particulier en France, qui devrait être le troisième marché d'Europe qui connaîtra la plus forte reprise cette année.

La France n'a pas perdu son attrait pour les investisseurs dans l'immobilier de bureau. Ces derniers placent même la France comme le troisième marché d'Europe qui connaîtra la plus forte reprise en 2021 après l'Allemagne et les Pays-Bas, selon une étude réalisée par CBRE, le leader mondial dans le conseil en immobilier d'entreprise.

L'an dernier, Paris avait déjà été la capitale européenne qui aura été la plus plébiscitée par les investisseurs devant Londres et Berlin, avec 20 milliards d'euros investis en 2020 dans la ville lumière.

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Quoi qu'il arrive globalement pour l'Europe, les investisseurs interrogés croit à un vrai rebond à venir. 60% d'entre eux prévoient ainsi d'augmenter leurs volumes d'acquisitions cette année sur le continent. CBRE anticipe d'ailleurs une progression des investissements (toutes classes d'actifs immobiliers confondues) comprise entre 0% et jusqu'à 5% en 2021.

Attrait des résidences seniors et des data centers

CBRE observe donc une belle résilience du marché des bureaux. Pour 35% des investisseurs institutionnels européens en immobilier, cela reste d'ailleurs la classe d'actifs privilégiée. Une proportion qui grimpe même à 60% pour le seul marché français. Au niveau européen, le résidentiel concentre ensuite 24% des intentions d'investissement, juste devant la logistique (22%).

Et lorsqu'on regarde dans le détail les intentions d'investissement, les résidences séniors et étudiantes sont plébiscitées, de même que les entrepôts logistiques et les data centers. "Entre intentions exprimées et réalisation, un différentiel pourrait se matérialiser du fait du manque d’offres sur ces classes d’actifs", tempère cependant Nicolas Verdillon, directeur exécutif investissements de CBRE France.

Marie Coeurderoy édité par J.L.D.