Parc d'activité : Baisse de la demande placée en IDF
Les volumes transactés s’essoufflent et ont décru en moyenne chaque année de 23 % depuis 2007. CBRE explique que les parcs d’activité sont en effet considérés comme des emplacements de premier choix pour les locaux d’activité. « La période d’attentisme et la motivation à rechercher des économies engendrées pas la crise incite par conséquent les acheteurs à mettre de côté les projets qualitatifs, au profit de produits plus économiques et donc de qualité moindre » explique CBRE.
Diminution des surfaces transactées neuves
Cela explique notamment la raison pour laquelle une diminution des surfaces transactées neuves, restructurées ou rénovées a pu être observé en 2009. La proportion de ce type de surfaces dans la demande placée est ainsi passée de 67 % en 2008 à 51 % en 2009. Début 2010, leur part atteint 72 % mais il est trop tôt pour en déduire une tendance annuelle.
Sur un marché où les valeurs locatives sont habituellement stables, le début de la crise n’a pas dérogé à la règle, précise l’étude. Un véritable « repricing » s’est ainsi effectué depuis fin 2009-début 2010 et les demandes pour des produits haut-de-gamme sont en forte diminution depuis plusieurs trimestres. Par conséquent, les bailleurs consentent à abaisser leur prétention de loyer dans l’objectif de remplir leur parc.