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Construction

Au sud-est, bientôt du nouveau

La gare Saint-Jean, au centre du projet Euratlantique

La gare Saint-Jean, au centre du projet Euratlantique - dr

Le projet Euratlantique, corollaire de la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique (SEA) qui placera Bordeaux à deux heures de Paris et une heure de Toulouse, promet de changer le visage de la capitale aquitaine.

La mise en service de la LGV, en 2016, s’accompagne d’un important projet d’aménagement, de renouvellement urbain et de développement économique d’une zone de 738 hectares couvrant les quartiers de la gare Saint-Jean, Belcier et Terres-Neuves, au sud-est de Bordeaux, et les communes environnantes de Bègles et Floirac. Promue au rand d’opération d’intérêt national (OIN) par décret au mois de novembre 2009, Euratlantique prévoit la création d’un important centre d’affaires de rayonnement international, en même temps que la construction de pas moins de 15 000 logements – dont 25 % de locatifs sociaux et 45 % en accession privée. Un projet de longue haleine, puisqu’il ne devrait pas être achevé avant une vingtaine d’années.

« Rien n’est encore construit, explique Philippe Courtois, nommé fin mars à la tête de l'Etablissement public d'aménagement de Bordeaux-Euratlantique. Un premier concours d’urbanisme a été lancé pour l’aménagement d’une zone de 160 hectares autour de la gare, dont le lauréat sera connu en janvier de l’année prochaine ». Un deuxième concours est prévu pour l’automne, qui portera, lui, sur 110 hectares sur la rive droite de la Garonne, à cheval entre Bordeaux et Floirac.

Emmanuel Salbayre