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Le bâtiment offre de bonnes perspectives, selon la FFB

La FFB se méfie de la réforme du Scellier, facteur d'incertitude pour les investisseurs

La FFB se méfie de la réforme du Scellier, facteur d'incertitude pour les investisseurs - dr

Le secteur du bâtiment montre des «  signes positifs » dans un contexte toutefois « fragile ». Pour Didier Ridoret, président de la FFB, le maintien de la TVA réduite pour les travaux d’amélioration et le PTZ+ profiteront au secteur.

Le neuf se porte bien, profitant d’une embellie qui toutefois « reste encore modeste », le logement individuel portant le secetur, et le logement collectif profitant du « lancement de nouveaux projets par les promoteurs », explique M. Ridoret. Le secteur non-résidentiel neuf est à la baisse, mais le mouvement tend à se modérer, selon l’expert. Idem au niveau de l’emploi, mais la contraction est moins forte que prévu, passant de 30 000 équivalents temps plein en moins à 20 000. Les carnets de commandes permettent une visibilité de chiffre d’affaires à 5 mois, « soit un niveau comparable à celui de la mi-mai 2008 ».

Oui au PTZ+, non à la réforme du Scellier...

La FFB réaffirme sa satisfaction de l’annonce du maintien de la TVA réduite à 5,5 % pour les travaux d’entretien-rénovation, bien qu’elle indique « rester néanmoins très attentive aux futurs débats parlementaires ». Quant à la création du prêt à taux zéro renforcé (PTZ+), « il s’agit d’une bonne nouvelle pour le secteur ». La fédération se méfie cependant de l’impact d’une hausse des taux d’intérêts sur « les barèmes du PTZ+ à des fins de régulation budgétaire, créant par là même une incertitude préjudiciable ». Le marché pourrait à l’inverse subir le contrecoup de la réforme sur « les réductions d’impôts (qui) s’appliquent aux investissements dans les départements, territoires et collectivités territoriales d’Outre-mer , où la concentration des difficultés pèse lourdement ». En ligne de mire, la réforme du Scellier, qui est « un dispositif dont les règles, en deux ans d’existence, auront changé deux fois. C’est un véritable casse-tête pour les investisseurs », conclut la fédération.

Léo Monégier