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Le super-organe de l'immobilier pourrait voir le jour avant l'été

Qui prendra la tête du Conseil national de la transaction et de la gestion immobilières ?

Qui prendra la tête du Conseil national de la transaction et de la gestion immobilières ? - Fotolia

Le décret d'application sur le Conseil national de la transaction et de la gestion immobilières est attendu d'ici à quelques semaines. Le doute plane sur l'identité du président du futur organe.

Le super-organe chargé de réguler les professions immobilières pourrait voir le jour « avant l’été, peut-être à la fin du printemps », a déclaré lundi 3 mars Jean-François Buet, le président de la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim).

Selon le dirigeant, le décret d’application précisant notamment la composition et le fonctionnement du futur conseil devrait être l’un des tout premiers à être publiés. « Le ministère attend que la profession se mette d’accord sur la proposition de sa constitution et [sur] le nom de son président », a précisé M. Buet, qui s’exprimait à l’occasion d’une conférence de presse à Paris.

Consensus

Plusieurs personnalités du monde de l’immobilier sont pressenties pour le poste. Parmi les noms qui ont circulé dernièrement, on citera : Philippe Pelletier, ancien président de l’Union nationale de la propriété immobilière (UNPI) et de l’Agence nationale de l’habitat (Anah), actuellement à la tête du Plan Bâtiment Durable ; Bernard Worms, ancien président de l’Agence nationale pour l’information sur le logement (Anil) ; Serge Déglise, président fondateur du groupe de gestion immobilière Oralia et représentant de l’association Plurience ; Jean-Pierre Guillon, président du conseil de surveillance d’Action Logement ; Isabelle Larochette, fondatrice de l'association Agence solidarité logement ; et Henry Buzy-Cazaux, ancien dirigeant de Foncia et Tagerim, ancien délégué général de la Fnaim et actuellement à la tête de l'Institut du Management des Services Immobiliers (ISMI).

Selon un proche des négociations, la ministre du Logement, Cécile Duflot, serait hostile à l’idée d’une nomination autoritaire et aurait demandé la Fnaim, à l’Union des syndicats immobiliers (Unis) et au Syndicat national des professionnels immobiliers (SNPI) de trouver un consensus. « Le poids de la Fnaim va compter beaucoup », explique cette source. Si l’un des deux autres syndicats tombe d’accord avec elle, les choses pourront aller très vite ». A suivre…

Emmanuel Salbayre et Léo Monégier