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Construction

Un projet d’éco-quartier à Istanbul

Le futur "eco-quartier" à Istanbul

Le futur "eco-quartier" à Istanbul - dr

Istanbul, grande mégapole de 13 millions d’habitants, espère donner l’exemple pour le futur en projetant la construction d’un quartier entier, durable et écologique. Pour respecter les labels de qualité « vert », de nombreuses normes ont dû être mises en application.

Les bâtiments écologiques, résistants, avec des matériaux eco isolants ont la cote, en ces temps où le développement durable est non seulement à la mode mais en passe de devenir une nouvelle attitude de vie. Et ça, l’entreprise turque Varyap l’a bien compris. Cette compagnie de bâtiments et de travaux publics est en train d’effectuer une petite révolution dans le monde du bâtiment. L’entreprise va ainsi construire un grand complexe résidentiel écologique, le projet « Méridien ». Celui-ci devrait voir le jour d’ici 2012, sur une surface totale de 410 000 mètres carrés, dans le quartier d’Atasehir situé sur la rive asiatique d’Istanbul. Ce grand quartier devrait comporter 1500 logements répartis dans cinq tours de 20 à 60 étages, un hôtel cinq étoiles, un centre d’affaires et des installations sportives et commerciales, pour un investissement total de 750 millions d’euros.

Une réduction significative de la facture énergétique

Le secteur du bâtiment consomme plus du tiers de l’énergie globale, notamment à cause du chauffage ou de la climatisation. Les mauvaises isolations notamment, sont à l’origine de cette très forte consommation. L’éco-quartier doit donc essayer de résoudre ces problèmes. Par exemple, avec la récupération des eaux de pluie ou l’installation de robinets spécifiques, il devrait être possible de réduire de 40 % la consommation d’eau. Outre l’utilisation de matériaux isolants, l’entreprise fait appel aux énergies renouvelables. Par le biais de panneaux solaires et d’éoliennes, le projet est capable de satisfaire une partie de ses besoins en énergie propre (30 % approvisionnés par les panneaux solaires). Cette pratique, vise à réduire la consommation de combustibles fossiles et les émissions de CO2. Les efforts effectués donnent alors droit au label vert LEED (Leadership in energy and environmental design). Celui-ci inclut également de produire les matériaux nécessaires à moins de 800km du lieu de construction.

Une oasis de verdure

Ce projet se veut à l’avant-garde de ceux qui vont suivre avec une forte attention portée au végétal et à la nature, dans une ville où les constructions ont souvent été faites sans se soucier du respect de l’environnement. En effet, cet éco-quartier se veut être une oasis parmi un amas d’immeubles. Sur le site Internet du constructeur on peut lire que les espaces verts devraient ainsi recouvrir 90 % de l’espace.

Nastasia Desanti