5,1 millions de Français à l'étroit dans leur logement

A cette même date, 1,4 million de logements étaient suroccupés, une proportion équivalente à 7,4 % contre 8,2 % en 1999. Cette baisse cache d’importantes disparités selon les régions. Ainsi, en Île-de-France, la part de logements suroccupés est passée de 16 ,8 % en 1999 à environ 18 % en 2010, avec une importante concentration à Paris et en Seine-Saint-Denis. La PACA est également fortement concernée par ce phénomène qui atteint 11 % des logements (pourcentage reste stable). La surocupation reste rare dans les régions plutôt rurales comme le Limousin (3 % des logements) ou encore l’Auvergne (2,8 %). La Bretagne est la zone la moins touchée, avec un taux de 2, 4 % de logements.

« * La suroccupation des logements peut s'apprécier selon le nombre de pièces ou selon la surface par personne. Dans le premier cas, on apprécie le degré d'intimité dont disposent les occupants du logement, dans le second, l'espace disponible. Le recensement de la population se fonde sur le nombre de pièces ».