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Baisse des tarifs hôteliers dans les métropoles européennes

Une plage cannoise

Une plage cannoise - dr

Vacances oblige, les tarifs hôteliers sont à la baisse dans les grandes villes européennes, mais à la hausse dans les cités balnéaires françaises, selon le comparateur de prix d’hôtels Trivago.fr.

Passer ses vacances de juillet dans 'une capitale européenne reviendrait moins cher que partir à la plage en France ? Si l'on se réfère au prix des hôtels, la réponse est oui.

Une chambre double standard coûtait entre avril et juin 2010 entre 115 et 120 euros, contre 108 euros en juillet. « Tout le continent, à quelques exceptions près, est concerné » sur 16 des 24 pays audités, précise le comparateur. Rome est à 129 euros, Berlin à 89 euros, Madrid à 96. Mais Londres fait figure d’exception, avec le prix record de 183 euros. La capitale londonienne est ainsi 24 % plus chère que Paris. Et devient deuxième métropole la plus chère d’Europe, derrière Genève, avec 195 euros par nuit.

Des cités balnéaires plus chères

la Corse est à 160 euros, la région PACA à 133 euros. « Ces deux dernières destinations, particulièrement prisées en été, font partie des régions où les tarifs ont augmenté ce mois-ci. » pour le spécialiste hôtelier. Cannes est la ville la plus chère de France, avec une nuitée de 147 euros, juste devant Biarritz (qui s’élève tout de même à 146 euros). La Basse Normandie est à 121 %, ce qui représente la plus forte augmentation entre juin et juillet. Cette hausse correspond, selon Trivago, à la proximité de ses villes balnéaires avec la région Ile-de-France.

Des grandes villes françaises, par exemple, comme Rennes et Nantes, ont des nuitées de respectivement 62 et 65 euros. La région Ile-de-France, bien que deuxième région la plus forte cet été, enregistre la plus forte diminution des tarifs : 134 euros pour une baisse de 9 %.

Léo Monégier