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Ce que les agents immobiliers auront le droit ou pas de faire pendant le reconfinement

Les agents immobiliers peuvent faire visiter des logements

Les agents immobiliers peuvent faire visiter des logements - Philippe Huguen- AFP

La France se reconfine pour 4 semaines. Contrairement au premier confinement, le pays ne sera pas autant bloqué cette fois-ci. Si les agents immobiliers auront le droit de continuer à travailler, ils ne pourront pas en revanche faire visiter des logements à des particuliers.

La France entre ce vendredi dans une période de 4 semaines, au moins, de confinement. Mais ce confinement d'automne sera moins strict que celui de printemps. "L’économie ne doit ni s’arrêter, ni s’effondrer", a déclaré le président de la République lors de son allocution mercredi soir. "Partout où c’est possible, le télétravail sera à nouveau généralisé. Mais, et c’est une seconde différence par rapport au printemps, l’activité continuera avec plus d’intensité".

Pour autant, certaines professions seront pénalisées. Ainsi les agences immobilières, en tant que lieux recevant du public, seront fermées. Les agents immobiliers pourront continuer à travailler, notamment de chez eux. mais ils ne pourront pas faire visiter des logements aux Français. "Les visites des appartements avant location ou vente par les particuliers ne pourront pas avoir lieu, seules les visites virtuelles seront possibles", a précisé à BFM Immo le ministère du Logement.

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Un échec pour les professionnels du secteur

Les agents immobiliers pourront, en revanche, continuer à négocier des ventes ou gérer des logements, tant que cela se fait à distance. Ils auront aussi le droit de visiter eux-mêmes des biens pour poursuivre leur activité professionnelle (par exemple pour prendre des photos du logement), mais sans acheteur ou locataire avec eux.

La possibilité de continuer à faire des visites avec des particuliers était pourtant réclamée par plusieurs professionnels du secteur comme la Fédération nationale de l'immobilier (la Fnaim) ou l'Union des syndicats de l'immobilier. Dans un communiqué, ils demandaient de "permettre aux clients d’aller au bout de leurs projets d’acquisition et de changement de logements. Ainsi, les visites de logement doivent être considérées comme un motif de déplacement dérogatoire". Ils n'ont donc pas été entendus.

Diane Lacaze