Cécile Duflot, mal-aimée des Français

Cécile Duflot ne fait pas l’unanimité. Selon un sondage BVA pour L’Express et France Inter, la nomination de la secrétaire d’Europe Ecologie – Les Verts (EELV) à la tête du ministère de l’Egalité des territoires et du Logement n’est vue comme « une bonne chose » que par 47 % des Français. A titre de comparaison, l’institut rappelle que Christine Boutin, première ministre du Logement du quinquennat Sarkozy, recueillait 58 % d’opinions favorables au moment de sa nomination.

Si les sympathisants de gauche se montrent plutôt bienveillants avec la nouvelle ministre du Logement (83 % jugent que sa nomination est « une bonne chose », soit, malgré tout, l’un des plus mauvais score du sondage), les électeurs proches de la droite la condamnent très sévèrement, 9 % d’entre eux seulement exprimant une opinion favorable à son égard.

Une ministre qui veut agir

L’enquête fait apparaître Madame Duflot comme l’une des ministres les moins populaires du gouvernement, devant Christiane Taubira à la Justice (46 % d’opinion favorables), mais loin derrière Manuel Valls (le ministre de l’Intérieur fait figure de favori avec un score de 72 %), Michel Sapin au Travail (66 %), ou encore Pierre Moscovici à l’Economie et Aurélie Filippeti à la Culture (65 % chacun).

Cécile Duflot, dont la nomination a été globalement bien accueillie par les représentants des professions immobilières comme les représentants des associations de défense des mal-logés, a promis peu après sa nomination qu’elle appartiendrait à la catégorie des personnalités politiques « qui agissent » par opposition à celles « qui ont des formules ». L’un de ses premiers chantiers sera l’encadrement des loyers, dont elle a fait l’une de ses « priorités ».