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Dépendance : Le logement au cœur de la réflexion

Le domicile reste l'endroit le plus adapté aux personnes âgées

Le domicile reste l'endroit le plus adapté aux personnes âgées - dr

Les groupes de travail chargés de réfléchir sur la dépendance placent le logement au cœur de la réflexion. Face à un taux de personnes âgées en situation de dépendance qui pourrait atteindre les 70 % en 2040, le gouvernement planche sur un maintien à domicile grâce à des structures adaptées.

Dans leurs vieux jours, les Français ne sont jamais aussi bien que chez eux. C’est, semble-t-il, sur ce postulat que le secrétaire d’Etat au Logement, Benoist Apparu, a « réaffirmé à Orléans en fin de semaine dernière la nécessaire coordination des collectivités locales, acteurs de l'habitat et services sociaux dans le domaine de l'adaptation des logements des aînés », relève Le Figaro. De ces rapprochements est né un partenariat entre l’Agence nationale de l’habitat (Anah) et la Caisse nationale d’assurance-vieillesse (Cnav), indique le quotidien, afin de cibler les situations d'aménagement du domicile des personnes âgées.

50 000 signalements entre 2011 et 2013

Une réflexion conjointe avec celle des groupes de travail chargés par Roselyne Bachelot de mener à bien la réforme de la dépendance. Ainsi, la Cnav s’est-elle engagée de 2011 à 2013 « à effectuer 50 000 signalements susceptibles d'engager des travaux », explique Le Figaro.

Une fois cette étape effectuée, il ne reste plus à l’Anah que de les financer, dans une proportion de 35 à 50 %. Et ce, « dans la limite d'un plafond de 20 000 euros, un complément d'aide étant apporté par la Cnav », précise le quotidien.

A l’heure actuelle, 60 % des bénéficiaires de l'APA (allocation personnalisée d'autonomie) restent à domicile. Compte tenu du vieillissement de la population, le besoin d’adapter le logement de près de 2 millions de ménages serait nécessaire.

André Figeard