Energie : Besson veut des tarifs plus justes

Le gouvernement veut affiner les tarifs de gaz, avant l’ouverture prochaine du marché à la concurrence. Le risque pour les consommateurs ne provient pas d’une malveillance ou de surestimation de la part de Gaz de France, mais d’une part importante d’estimation, relève le quotidien. Selon le rapport du médiateur, « sur près de 160 millions de factures d’électricité et de gaz naturel émises par an, la quasi-totalité comporte au moins une part d’estimation », citent Les Echos. D’où un risque de surcoût sur la facture du consommateur. Ainsi, concernant le gaz, GDF Suez se fonde sur un coefficient climatique, sur la différente consommation de gaz selon les saisons. Mais le médiateur considère que ses méthodes de répartition des consommations facturées ne sont pas « totalement satisfaisantes », précise le quotidien.

Réclamations multipliées par 8 ou 10

Un phénomène qui a déclenché la colère des consommateurs, qui sont de plus en plus nombreux à déposer des réclamations auprès des fournisseurs. Leur nombre a ainsi été multiplié par 8 ou 10 depuis 2007, selon le rapport. « Elles sont passées de 30 000 à 40 000 par an il y a trois ans, à 350 000 en 2009 », rapporte le journal économique. Et qui plus est, ces demandes seraient « mal traitées » par les grands fournisseurs. L'expertise pourra déboucher sur une concertation avec la filière, conclut le quotidien.