Forte hausse des impôts locaux

Une étude réalisée par le Forum pour la gestion des villes et publiée mercredi par Les Echos, montre que le montant des impôts locaux (taxe d’habitation et taxe sur le foncier bâti) augmentera très fortement cette année, de 5,1 % en moyenne.

Le montant de la taxe d’habitation, acquittée par 26,8 millions de foyers, enregistrera ainsi une hausse « d’au moins 5,4 % » dans la moitié des 40 premières villes de France. C’est à Nice que la progression devrait être la plus marquée, de 17,7 %. Forte inflation également à Argenteuil (+12,3 %), Grenoble (+11,9 %), Paris (+11,7 %), Le Havre ou Rennes (+11,2 % chacune). Dans ce palmarès, Nantes fait figure d’exception. Grâce à la mise en place de systèmes d’abattements, les nantais auront en effet avoir la bonne surprise de voir le montant de leur taxe d’habitation reculer de 5,3 % par rapport à 2008. Au classement des villes en fonction du montant des taxes d’habitation, Nîmes arrive, cette année encore, en tête, avec une contribution de 1 164 euros (+3,3 %). Paris reste l’agglomération la moins taxée, à hauteur de 395 euros.

Quant à la taxe sur le foncier bâti, payée par les propriétaires occupants et bailleurs, sa valeur médiane devrait progresser de 6,4 %. Avec, là aussi, des situations très diverses, entre une explosion de 47 % à Paris (552 euros, toujours « très en deçà des autres grandes villes ») et une progression limitée à 2,5 % à Toulon (878 euros). Les propriétaires lillois sont les moins imposés, avec une taxe foncière de 303 euros (+7,4 %). A l’autre extrémité du classement, les montpelliérains devront s’acquitter d’une taxe de 1 212 euros.

E.S.