Frigide Barjot sommée de quitter son logement social
La Régie immobilière de la ville de Paris (RIVP) confirme avoir délivré, « il y a une dizaine de jours », une assignation à l’encontre de Virginie et Bruno Tellenne (Frigide Barjot et son mari Basile de Koch), afin d’« obtenir la résiliation des baux des [deux] logements » qu’ils occupent dans le 15e arrondissement de Paris. Réunis en duplex en 2000, les deux appartements en question, dotés d’une terrasse privative, affichent une superficie de 173 m². Les Tellenne louent le tout pour 2 850 € par mois.
Utilisation contraire au bail
Mais ce n’est pas sur la faiblesse de ce loyer que les choses coincent. Dans son communiqué, la RIVP explique avoir envoyé son assignation « suite à l’occupation continue des lieux à usage commercial par la société « Jalons » ainsi que la sous-location » des lieux à cette même société. « Ces deux motifs constituent des manquements graves aux obligations des baux d’habitation consentis à M. et Mme Tellenne », ajoute le bailleur social. Contacté par LaVieImmo, celui-ci précise que ce n’est pas tant la domiciliation de l’entreprise qui pose problème que l’exercice continue d’une activité commerciale sur place. « Des mètres carrés normalement destinés à loger des locataires sont ici utilisés à des fins commerciales. C’est contraire au bail, il n’y a aucune ambigüité possible ». Ni d’autre issue, donc que l’injonction de quitter les lieux.
La RIVP a obtenu une audience devant le tribunal d’instance pour le début du mois de juillet mais n’a, à ce jour, reçu « aucune réponse des Tellenne ou de leur conseil ».
Pas d’acharnement
A Frigide Barjot qui s’estimait hier dans un entretien à l’AFP victime d’« une répression politique grave », la RIVP répond qu’« une centaine de procédures analogues pour « occupation anormale » sont actuellement en cours ». La régie nous a précisé à ce sujet que « même si une attention toute particulière a été portée au traitement de ce dossier sur le plan juridique en raison de l’attention médiatique qu’il risquait de susciter, la procédure suivie a été la même pour M et Mme Tellene qu’elle l’aurait été pour n’importe quel autre locataire en situation d’infraction ».
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