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Gaz : Prix inchangés au 1er octobre, GDF s'enflamme

Les prix devraient rester inchangés au 1er octobre

Les prix devraient rester inchangés au 1er octobre - GDF

Un nouveau gel des tarifs du gaz semble se profiler au 1er octobre, rapportent Les Echos. Une pratique qui pourrait faire perdre 340 millions d’euros à GDF.

Les ménages peuvent se rassurer : les prix du gaz ne devraient pas augmenter au 1er octobre. Ce statu quo serait le deuxième consécutif, après le gel des tarifs obtenu le 1er juillet dernier par Eric Besson, ministre de l’Energie.

Afin d'avoir le droit d'augmenter ses tarifs, GDF doit saisir la Commission de régulation (CRE), et ce trois semaines avant la date qui acte la hausse des tarifs. Pour une revalorisation au 1er octobre, le groupe doit donc remettre sa proposition avant le 10 septembre. Ce n’est pas gagné, puisqu’en ce moment la grille tarifaire du gaz passe sous l’œil critique du régulateur, qui doit rendre ses conclusions… fin septembre.

Sans cet aval, GDF ne peut pas prendre le risque de changer sa grille des prix. Pour la date, « le collège doit se réunir, mais il n'y a pas de date précise, indique aux Echos une source proche de la CRE. Il n'y aura pas de délibération avant la fin du mois ou le début octobre ».

Un nouveau système pour payer moins… mais plus à terme

« Nous avons travaillé avec la CRE pour élaborer une nouvelle formule qui soit prête au 1er octobre », explique une source proche de GDF Suez au qquotidien. Cette formule est davantage en adéquation avec les ambitions du gouvernement de lutter contre la flambée des prix de l'énergie, puisqu’elle pourrait faire bénéficier les Français de l'actuelle baisse des prix des énergies concernées. Comment ? En incorporant non plus 10 % mais « une trentaine de pour-cent » de prix de marché. Mais les tarifs devraient augmenter quand même, estime GDF sans donner plus amples explications.

Une ambiance électrique

En cas d’un gel des prix, le groupe table sur une perte de 340 millions d’euros au second semestre. « Nous ne faisons pas de marge, donc si on n'augmente pas les tarifs, nous perdons de l'argent », indique au quotidien un proche du groupe. Ce qui est contraire à loi prévoyant que la recette issue des factures payées par les ménages couvre les coûts de GDF en matière d’approvisionnement.

Maxime Laurent