Guy Hoquet promeut un "label rouge" des agences immobilières

Les professionnels de l'immobilier œuvrent pour redorer l'image de leur métier, souhaitant « professionnaliser » davantage la filière. Un vœu pieux qui, estiment-ils, n'a pas été retenu lors de l'élaboration du projet de loi Lefebvre, visant à renforcer les droits des consommateurs, et qui risque d'aboutir a doner plus d'obligations aux agents immobiliers. De son côté, le réseau Guy Hoquet annonce le développement de sa certification Qualicert, qui vise à « garantir le niveau de qualité » de ses agences.

« Le métier d’agent immobilier est aujourd’hui ouvert à tous, car il est n’est pas conditionné par l’obtention d’un diplôme garant de compétences professionnelles. Cela a pour conséquence des pratiques très disparates et parfois discutables ! L’image de notre métier en souffre, c’est pourquoi le besoin d’être irréprochable est aujourd'hui une priorité pour notre profession », explique Frédéric Monssu, Directeur général de Guy Hoquet l’Immobilier.

Un label aux 36 critères

Les professionnels qui prétendent à l’obtention de ce label doivent ainsi se conformer à une série de 36 critères, parmi lesquels l’instauration d’une « relation de confiance avec les clients », un « affichage clair » des honoraires de l’agence, ou encore justifier régulièrement le suivi de chaque mandat de vente.

L’agence doit encore « maintenir les connaissances professionnelles de ses collaborateurs à un niveau qui permet d’offrir des solutions adaptées à chaque client ». Le réseau, qui vise l’obtention de la certification Qualicert par 80 % de ses agences, compte à ce jour 109 agences labellisées, « chiffre qui devrait s’élever à 150 courant 2012, aux vues des certifications en cours ».