Hôtellerie : Le FSI reste opposé à une scission d'Accor
Le FSI, à la tête d’une participation de 7,5 % dans le capital du groupe, a exprimé des réserves quant au bien fondé du projet dès sa présentation, l’été dernier. « Depuis, un travail approfondi a […] eu lieu sur les raisons pouvant justifier cette décision sur les avantages, les coûts et les risques de cette option et de ses alternatives », explique Gilles Michel. « Très franchement, je n'ai vu, dans tous ces travaux, aucun élément qui rende nécessaire, en décembre 2009, d'engager la scission d'Accor », tranche-t-il.
Estimant qu’une scission « peut être une modalité au service d'un projet mais en aucun cas une fin en soi », M. Michel met en outre l’accent sur les « risques d’exécution » d’une scission, sur ses « risques financiers notamment en termes de notation de chaque entité », et ses « risques de fragilisation alors que l'on peut mener une stratégie ambitieuse dans le cadre actuel », ajoute-t-il.
E.S.