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Hôtellerie : Le FSI reste opposé à une scission d'Accor

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Une scission d’Accor n’est pas justifiée et exposerait « chaque métier [du groupe] à une vulnérabilité accrue », estime Gilles Michel, directeur du Fonds stratégique d'investissement (FSI), dans un entretien publié vendredi par Le Figaro. Le conseil d’administration d’Accor doit examiner mardi prochain, 15 décembre, le projet de séparation du groupe en deux entités distinctes correspondant à ses deux métiers : l’hôtellerie et les services prépayés.

Le FSI, à la tête d’une participation de 7,5 % dans le capital du groupe, a exprimé des réserves quant au bien fondé du projet dès sa présentation, l’été dernier. « Depuis, un travail approfondi a […] eu lieu sur les raisons pouvant justifier cette décision sur les avantages, les coûts et les risques de cette option et de ses alternatives », explique Gilles Michel. « Très franchement, je n'ai vu, dans tous ces travaux, aucun élément qui rende nécessaire, en décembre 2009, d'engager la scission d'Accor », tranche-t-il.

Estimant qu’une scission « peut être une modalité au service d'un projet mais en aucun cas une fin en soi », M. Michel met en outre l’accent sur les « risques d’exécution » d’une scission, sur ses « risques financiers notamment en termes de notation de chaque entité », et ses « risques de fragilisation alors que l'on peut mener une stratégie ambitieuse dans le cadre actuel », ajoute-t-il.

E.S.

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