Immobilier : 2007 n'était pas 1989
Pourtant, « au point haut de la conjoncture de la fin des années 1980, l’environnement des marchés immobiliers était sensiblement moins favorable qu’il ne l’a été en 2007 ». Michel Mouillart cite notamment les taux d’intérêts du secteur concurrentiel, qui étaient alors « encore à deux chiffres et près de deux fois plus élevés que ceux de 2007 ». Autre différence notable, la durée des prêts, relativement courte à la fin des années 1980, ce qui limitait la solvabilité d’une large part des ménages à revenus intermédiaires.
En vingt ans, « les conditions de financement se sont considérablement améliorées, la solvabilité de la demande aussi », poursuit M Mouillart, « de 36.5% dans le neuf et même de 52.9% dans l’ancien ». En outre, l’amélioration des conditions de crédit a plus que compensé l’impact négatif de la hausse des prix des logements.
ES