Immobilier commercial : Une bonne santé précaire
Ce premier trimestre s'est soldé par une croissance de l'immobilier commercial, de l'ordre de 200 millions d'euros. Toutefois, « bien qu’en progression, ce niveau d’engagements contraste avec les résultats encourageants enregistrés fin 2010 (5,3 milliards d’euros d’engagements au 4e trimestre) », explique l’expert en immobilier d’entreprise. En cause, notamment, le manque de grandes opérations, « une seule transaction supérieure à 100 millions d’euros ayant été enregistrée », fait part Colliers UFG PM.
Les ménages impactés
Dans l’ensemble, si les « flagship stores » fleurissent, à l’image de l’ouverture en fanfare du premier magasin français Abercrombie & Fitch sur les Champs-Elysées, l’essor du e-commerce vient concurrencer l’immobilier commercial, en représentant « 25 milliards d’euros en 2010, un montant désormais non négligeable par rapport à une consommation totale de produits manufacturés d’environ 270 milliards d’euros ». Enfin, l’expert analyse que l’atonie de la consommation des ménages, l’inflation ou le chômage structurel élevé rendent le « sous-jacent domestique peu dynamique ».
Enfin, la demande à tendance à se focaliser sur le centre- ville, alors que la fréquentation des hypermarchés s'érode, conclut l'expert.