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Immobilier : Léger repli de la sur-occupation

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Les chiffres dévoilés vendredi par le Commissariat général au développement durable montrent que 3 % des logements occupés à titre de résidence principale étaient en situation de sur-occupation en 2011, contre 3,3 % en 2009.

Indicateur basé sur une norme de surface minimale par personne, la sur-occupation peut être « lourde » ou « légère ». Ainsi, un ménage composé de une personne est en sur-occupation lourde s’il occupe un logement d’une surface de 9 m² ou moins, et en situation de sur-occupation légère si la surface est comprise entre 10 et 16 m². Pour deux personnes, les seuils sont respectivement de 18 et 27 m².

L’étude montre que la sur-occupation demeure plus élevée dans le parc locatif privé (5,5 %) que dans les autres segments du parc, le locatif social (4,1 %) et les logements occupés par leurs propriétaires (1,7 %). Sans surprise, la sur-occupation est essentiellement localisée en Île-de-France, où elle peut atteindre 20 % des résidences principales dans certains cantons et jusqu’à 35 % des locataires du privé.

E. S.