Immobilier : Les écarts entre acheteurs et vendeurs restent conséquents
L'écart entre l’offre et la demande à tendance à se réduire, mais les variations de prix restent faibles.
Ce baromètre met face à face le prix moyen au m² des biens mis en vente dans les agences partenaires d’AVendreALouer, avec le budget moyen des personnes cherchant à acheter par son intermédiaire. Une comparaison visant à donner « une indication de l’écart économique et psychologique qui peut exister entre l’offre et la demande sur le marché immobilier chaque mois », selon le site d’annonces.
« La hausse un peu plus rapide des budgets de recherche des internautes, comparativement à la hausse des prix des annonces, tend à réduire légèrement l’écart entre l’offre et la demande des prix au m² sur l’ensemble des biens », explique Olivier Seners, directeur général d’AVendreALouer. Un Marseillais en quête d’un studio à acheter est ainsi prêt à débourser 5 603 euros, contre 5 597 euros le mois dernier. Même observation à Lille, où les personnes interrogées affirment être prêtes à dépenser 2 805 euros pour acquérir un studio. La hausse est moins nette dans la capitale même si les Parisiens sont prêts à débourser 5 603 euros contre 5 597 euros le mois dernier afin d’obtenir un T1.
Des écarts toujours importants « Néanmoins, il reste difficile de parler de signes de reprise alors que les variations de prix ne sont que de l’ordre de + 1 % et que les écarts entre les budgets des acheteurs potentiels et les prix des annonces atteignent encore près de 1 000 euros au m² pour certains biens », ajoute Olivier Seners. Le contraste demeure en effet important comme en témoigne les 1 498 euros de différences entre les aspirations des vendeurs et des acheteurs de studios parisiens. A Marseille et Lille, les écarts s’élèvent respectivement à 1 024 et 457 euros.
M.F.