L'accès aux soins marqué par une baisse des inégalités
L’enquête de la DREES tire, de manière générale, un bilan positif sur l'accès aux soins. 1 % de l’hexagone a besoin de plus d’un quart d’heure pour rejoindre le cabinet d’un médecin généraliste : la Corse (où 11 % de la population met plus d'un quart d'heure), l’Auvergne (1,5 %) et la Champagne-Ardenne (1%) sont les mauvais élèves. L'étude tend également à montrer que les pneumologues, gastro-entérologues, rhumatologues et kinésithérapeutes sont plus accessibles, a contrario des généralistes, gynécologues et pédiatres. Malgré une hausse des effectifs, les radiologues et infirmiers libéraux conservent un accès stable.
Inégalités pour l’accès aux équipements
L’accès aux équipements, tel que l’IRM, est pour sa part « marqué par des disparités régionales et des délais d’attente qui peuvent être importants ». Un habitant sur cinq, dans les régions rurales, se trouve à plus de trente minutes d’un spécialiste d’une telle technique. C’est le cas en Corse, dans le Limousin, en Bourgogne et en Auvergne. 2 % des femmes se situent, quant à elles, à plus de trois quart d’heures de la maternité la plus proche.