L'immobilier haut de gamme a encore de beaux jours devant lui

Selon Liam Bailey, directeur général du département de recherche immobilier résidentiel du cabinet Knight Franck et auteur de la dernière édition du Global Wealth Report*, le segment a connu « une augmentation de 11% en moyenne sur l’ensemble de la planète entre le quatrième trimestre 2006 et le quatrième trimestre 2007 ».

Les pays émergents, comme la Chine et les pays d’Europe centrale, enregistrent les taux de croissance les plus élevés, suivis des grands centres financiers mondiaux. Antigua +40%, Saint-Jean-Cap-Ferrat +39%, Saint-Pétersbourg +38%, Moscou +35%... : le palmarès des villes ayant connu les hausses de prix les plus significatives « mêle résidences secondaires et métropoles internationales », résume Liam Bailey.

Paris, 16ème ville la plus chère pour l’immobilier résidentiel de luxe

Londres conserve sa place en tête du classement des villes les plus chères pour l’immobilier résidentiel de luxe, avec un prix moyen de 46 000 euros le mètre carré. Respectivement troisième et quatrième, Saint-Jean-Cap-Ferrat et Courchevel affichent des prix de 43 490 et 35 000€/m², derrière Monaco (43 750€/m²). Avec 13 910€/m², en 16ème position, Paris est la quatrième ville française du palmarès, précédée par Saint-Tropez, 12ème avec un prix de 15 650€/m².

Malgré la crise des marchés résidentiels qui a « touché les Etats-Unis [et] a certes gagné l’Europe », les marchés haut de gamme ont encore de beaux jours devant eux. « En dépit de perspectives moins dynamiques pour 2008 et 2009, [ils] restent dignes d’attention sur le long terme », poursuit M. Bailey. « Les marchés émergents connaissent des taux de croissance de PIB et des créations de richesse impressionnants ».

*Elaboré par Knight Franck et Citi Private Bank, le rapport analyse le comportement des grandes fortunes privées en matière d’immobilier, notamment d’immobilier de prestige.

E.S.