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L'ORS s'inquiète des effets sanitaires des moisissures

Sur 150 logements inspectés, un quart montrent des signes de moisissure

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L'Observatoire régional de la santé (ORS) a établi un lien entre la présence de moisissure et d'humidité dans un logement et le risque d'allergie. Il préconise la mise en place d'une enquête épidémiologique afin d'étudier les effets sanitaires des moisissures dans l'habitat.

L’Observatoire régional de la santé (ORS) publie un rapport sur les risques sanitaires liés à la présence de moisissure et d’humidité au sein d’un logement. Une étude pilote a été réalisée sur 150 foyers afin d’étudier la prolifération ainsi que les conséquences sur l’organisme de cette pollution urbaine.

Les logements ont été classés dans trois catégories : « sains », « moisis » et « moisis vétustes ». Les logements « sains » (73 %) ne présentent aucune trace de moisissure. Les logements « moisis » (14 %) se caractérisent « par la présence de tache de moisissures et d'humidité ». Ils ont « une proportion plus élevée d’espèces de moisissures » susceptibles de provoquer des réactions allergiques et d’être responsable d’inflammations pulmonaires, explique l'ORS. Enfin, les logements « moisis vétustes » (13 %) sont une conséquence de « problèmes déclarés d'humidité et d'isolation ».

Des symptômes peu connus

Les allergies (rhinite, sinusite...), l’asthme et les bronchites chroniques sont une conséquence de cette pollution, peu connue par les Français. L'organisme propose donc la mise en place d'une enquête épidémiologique pour approfondir les études sur les effets sanitaires des moisissures au sein d'un logement.

Attention à ne pas céder à la panique. L’ORS reconnait qu’« en raison du faible effectif de logements concernés, ces chiffres ne peuvent pas être extrapolés à l’ensemble de la région » parisienne.

Marie-Pierre Haddad