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La Défense : Nouveau rebondissement dans l'affaire des tours jumelles

Nouveau rebondissement dans l'affaire des tours jumelles de La Défense

Nouveau rebondissement dans l'affaire des tours jumelles de La Défense - dr

Le groupe Hermitage déclare dans un communiqué avoir reçu le feu vert du tribunal de grande instance de Paris, pour la vente des immeubles des Damiers, à Courbevoie. Un préalable nécessaire pour la construction des tours Hermitage, ces « World Trade Center à la française ».

Ce projet prévoit en effet de construire deux tours jumelles qui domineront le skyline de La Défense, à plus de 320 mètres de haut, et s’érigeront à la place des résidences des Damiers. Et pour ce faire, les immeubles doivent d'abord être cédés. Mais « Vivre à La Défense », qui mène une bataille « depuis plus de dix ans contre une vente qui pourrait être irrégulière entre Axa bailleur privé et Logitransport, bailleur institutionnel » selon une source, vient d’être déclarée par la justice, « non habilitée à contester une telle vente », déclare Hermitage dans un communiqué. De son côté, le groupe a demandé des dommages et intérêts d’un montant de 8 millions d’euros, contre ce qu’il juge des recours abusifs. Soit « le coût du retard créé par les recours illégitimes de l’association », indique Emin Iskenderov.

8 000 emplois

Dans ce même communiqué, le groupe déclare que « toutes les attaques de 'Vivre à La Défense' - largement soutenue par l’opposition de Gauche 'Une autre ambition pour Courbevoie' qui se veut socialement responsable - n’ont, semble t-il, aucun autre motif que de faire échouer le projet ». Un projet pourtant non dénué d’intérêt général d'après le groupe, puisqu’il « va entraîner non seulement la création de 5 000 emplois indirects lors de la construction mais aussi de 3 000 emplois directs, une fois les tours achevées », assure-t-il.

Sur les 250 logements que comptent les Damiers, 72 restent encore occupés, d'après le groupe. La plupart des 178 foyers qui ont quitté les lieux ont relogés dans les résidences des Iris, « dans des conditions plus avantageuses qu’auparavant, tant en termes de superficie que de loyers », déclare Hermitage. A suivre…

Léo Monégier