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La FFB reste hostile au régime de l'auto-entrepreneur

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La FFB ne désarme pas.

La perspective d’un ajustement du dispositif de l’auto-entrepreneur ne satisfait pas la Fédération française du bâtiment, qui lance un nouvel appel pour une exclusion des métiers du bâtiment du champ d’application du nouveau régime.

Dans un discours prononcé à l’occasion de la journée des présidents des UPA* territoriales, la semaine dernière, Hervé Novelli a reconnu que le régime de l’auto-entrepreneur, mis en place en début d’année dans le cadre du plan de relance, devait « être ajusté dans le domaine des activités artisanales ». Deux questions nécessitent des retouches : celle de « la qualification professionnelle » et celle de « l’accompagnement [des] nouveaux créateurs d’entreprise par les chambres de métiers, via leur immatriculation », a concédé le secrétaire d’Etat chargé du Commerce, de l’Artisanat et des Petites et moyennes entreprises.

Saluée par l’UPA, l’annonce n’est pas mal accueillie par la FFB, qui reconnaît que « le contrôle systématique en amont des compétences de ceux qui interviendront chez les clients […] lèvera […] une des inquiétudes que n’a cessé de relayer la Profession ». Mais elle marque « la prise de conscience des dangers du système , cette proposition ne répond pas pour autant aux « autres dérives » dénoncées depuis plusieurs mois par la FFB. A savoir : « le développement d’une distorsion de concurrence mal venue dans une période où les entreprises sont déjà confrontées à une conjoncture difficile ; la perturbation des relations sociales au sein de l’entreprise, à laquelle se rajoutent des risques pour l’ensemble des salariés lorsque l’un d’eux aura utilisé les temps de repos pour son activité d’auto-entrepreneur ; les dangers pour le consommateur en termes de sécurité et de défaut d’assurance ».

Didier Ridoret, président de la FFB, réitère sa demande de sortie du champ de l’auto-entrepreneur des métiers du bâtiment.

V.J.

*Unions professionnelles artisanales

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