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La Fnaim demande le doublement du PTZ dans l'immobilier ancien

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Alors que sa dernière note de conjoncture confirme le blocage du marché, la Fnaim a réitéré mardi sa demande d’une extension du doublement du prêt à taux zéro (PTZ) à l’immobilier ancien, grand oublié du plan de relance. « Le PTZ est un prêt très vertueux », a estimé d’entrée de jeu René Pallincourt.

« Compte tenu de leur position délicate, les banques exigent des emprunteurs qu’ils disposent d’un apport personnel important, de 20 à 30 % du montant de l’opération. Si elle est compréhensible, cette situation est pénalisante, particulièrement pour les primo-accédants qui ne sont pas en mesure d’y faire face », a-t-il expliqué. Le doublement du PTZ, actuellement limité à 10 % du montant total de la transaction, pourrait permettre aux ménages de disposer de l’apport demandé.

Reste la question du coût de la mesure… « Le doublement du PTZ sur le neuf coûte 800 millions d’euros », a indiqué René Pallincourt. « Son extension coûterait 1,6 milliard d’euros en année pleine, soit au total 2,4 milliards d’euros », a-t-il ajouté. Or, « c’est exactement ce que coûte la déduction des intérêts d’emprunt sous forme de crédit d’impôt » - mesure mise en place dans le cadre de la loi TEPA de 2007, « qui n’a d’effet que l’année qui suit l’acquisition et n’est pas un élément incitatif à l’achat », a ajouté le dirigeant.

Le doublement du PTZ viendrait compléter les effets de l’éco-PTZ, entré en vigueur le 1er avril, et dont René Pallincourt a également vanté les mérites.

E.S.

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