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La maison de Michel Fourniret vendue aux enchères

Le village de Sart-Custinne, tristement célèbre depuis l'affaire Fourniret

Le village de Sart-Custinne, tristement célèbre depuis l'affaire Fourniret - Google Street View

La dernière demeure belge du violeur et tueur en série Michel Fourniret s’est vendue aux enchères, pour 57 000€.

57 000€. C’est le montant de la vente de la maison dans laquelle le « monstre des Ardennes » et celle qui était alors sa femme, Monique Olivier, ont été arrêtés le 26 juin 2003. La bâtisse, située à Sart-Custinne, est fermée depuis cette date, et pourrait connaître une deuxième vie. Mise aux enchères « par le même notaire qui l’avait cédée à Fourniret en 1992 » selon Le Parisien, la bâtisse du « couple diabolique » a été adjugée à Jacques de Suray, « ancien exploitant agricole reconverti en agent immobilier avisé ». Et ce, malgré la forte opposition de sa fille.

« Une bonne action »

L’homme, âgé de 82 ans, explique de manière quelque peu confuse au quotidien avoir « fait cette offre sans même visiter la maison ». Dans son esprit, il a « voulu faire une bonne action pour que les familles victimes de cet homme aient une réparation financière ». Ce qui aurait signifié à ses yeux la détruire, puis « donner les pierres à ceux qui les veulent ». Mais s’étant vu refuser l’autorisation, Jacques de Suray explique au Parisien qu'il la mettra « peut-être (...) à disposition d’un locataire qui aura le courage de faire les travaux pour la remettre en état ».

Toutes les propriétés de Fourniret revendues

Michel Fourniret et Monique Olivier ont été écroués en 2008, et ont divorcé alors qu'ils étaient en prison, en 2010. Lui a été condamné à la prison à perpétuité réelle, elle assortie d’une période de sûreté de 28 ans, pour avoir respectivement assassiné et été complice et ne pas avoir dénoncé les meurtres sept jeunes filles commis en France et en Belgique entre 1987 et 2001.

Le quotidien, qui recense les quatre propriétés dans lesquelles le tueur a vécu depuis 1987 (date de sa première libération par le jeu des remises de peine), indique que toutes ont changé de mains.

Léo Monégier