La vente du Crillon dans la tempête

Starwood Capital et la société saoudienne JJW avaient pourtant signé un accord d’exclusivité de négociations à l’automne dernier. Mais JJW a depuis fait savoir que Starwood ne respectait pas l’exclusivité fondant l’accord, tandis que le propriétaire du palace a déclaré que la société du cheikh Mohammed Ben Issa al-Jaber n’était pas en mesure d’apporter la garantie bancaire convenue.

L’affaire a été portée devant le tribunal de commerce de Paris. Le juge n’a donné raison à aucune des deux parties, selon l’ordonnance de référé portée le 31 juillet. Starwood Capital a depuis chargé les cabinets John Lang LaSalle, CBRE et Eastdil Secured de vendre le Crillon, ainsi que trois autres hôtels (Lutetia, Martinez, Hôtel du Louvre). La partie saoudienne estime pourtant toujours être la seule à pouvoir acheter le Crillon et a déclaré, par le biais de son avocat, vouloir assigner à la rentrée en nullité les mandats de vente passés avec plusieurs cabinets spécialisés.

B.O.