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L’artisanat limite les dégâts

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On se console comme on peu.

L’artisanat du bâtiment connaît une baisse d’activité au deuxième trimestre 2009 par rapport au deuxième trimestre 2008 mais résiste mieux que l’ensemble du secteur indique la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (CAPEB). Le volume d’activité est toujours en perte de vitesse pour le troisième trimestre consécutif mais l’artisanat se maintien relativement par rapport à l’ensemble du secteur (-5 % contre - 7 %). Sur un an, soit sur les quatre derniers trimestres, la diminution est à hauteur de - 2,5 % en volume.

Aucun métier de « la première entreprise de France » n’est épargné par la baisse. En volume d’activité, la maçonnerie recule de 7 %, la menuiserie-serrurerie de 5 % et la couverture-plomberie-chauffage de 5 % également. Electriciens, plâtriers et peintres subissent aussi un recul à hauteur de - 3 %. La construction neuve est le secteur le plus touché par la crise avec une baisse d’activité amplifiée atteignant – 9 % en comparant les deuxièmes trimestres 2008 et 2009. L’entretien-rénovation limite en revanche la casse avec un volume d’activité baissant « seulement » de - 2,5 %.

La visibilité reste néanmoins très médiocre. La trésorerie des entreprises a continué à se détériorer au second trimestre et le niveau de remplissage des carnets de commandes souffre toujours de la conjoncture. Les chefs d’entreprises misent toutefois sur les premiers effets de l’éco-prêt à taux zéro et de l’éco-subvention de l’Agence nationale de l’habitat (ANAH) pour redonner le moral aux ménages et relancer à moyen terme l’activité de l’artisanat sur la marché de la rénovation énergétique.

M.F

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