Les acheteurs immobiliers moins jeunes et plus riches
« Le niveau historiquement élevé des prix immobiliers et la conjoncture économique toujours difficiles ne contribuent pas à l’accession des plus jeunes, moins solvables », indique PAP. La part des acquéreurs de moins de trente ans n’est ainsi plus que de 11 %, contre 17 % il y a deux ans et… 32 % en 2007. Logiquement, les acheteurs de plus de quarante ans représentent désormais 59 % des acheteurs totaux, soit 15 points de plus qu’il y a quatre ans.
Cadre…
« Ces acheteurs moins jeunes sont issus de catégories socioprofessionnelles plus aisées », poursuit l’étude. La part des cadres supérieurs, retraités et professions libérales est passée de 38 % en 2007 à 47 % en 2009, pour finalement s’établir à 53 % cette année. Inversement, la part des employés, retraités et enseignants n’est plus que de 25 %, contre 30 % en 2009 et 42 % en 2007. Les nouveaux acquéreurs, plus âgés et plus riches bénéficient, sans surprise, d’un apport personnel plus élevé. « La proportion des candidats à l’achat qui pensent mettre plus de 60 % d’apport personnel dans le financement de leur bien est passée de 17 % en 2007 à 23 % en 2009, et 24 % en 2011 ». Une augmentation rendue possible par le redémarrage du marché de la revente, qui avait été le plus durement touché par la crise de 2007-2008.
...est maître chez soi !
Les raisons qui poussent à devenir propriétaire, elles, ne varient guère... L’enquête révèle que les acheteurs déménagent essentiellement pour devenir propriétaires (42,4 % des sondés) et pour vivre dans un logement plus spacieux (30,1 %) ; parfois parce qu’ils trouvent leur environnement actuel insatisfaisant (23,7 %). Il veulent acheter par besoin de sécurité (27,1 %) – pour réaliser un placement (42,7 %) et avoir un logement à la retraite (39,8 %) – mais aussi par envie de liberté : 41,6 % des sondés déclarent vouloir faire ce qu’ils veulent chez eux !
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