Les facs parisiennes vont se regrouper
Le plan présenté a pour premier objectif de construire à Paris, via des regroupements d’établissements et en s’appuyant sur les exemples de grands pôles universitaires étrangers « un petit nombre de belles « universités confédérales » ». Chacune s’articulera autour d’un projet pédagogique et scientifique pluridisciplinaire bâti conjointement par les établissements membres du groupement. Les regroupements permettront de réduire la dispersion des implantations, « en passant de 130 sites parisiens répertoriés à l’automne 2008 à un nombre de site qui sera proche de 45 ».
Le rapport indique également que les efforts à mener « portent sur les conditions matérielles de la vie étudiante », comme le lieu de travail, le logement, la restauration ou les installations sportives », mais aussi « sur tous les aspects qui concernent la vie étudiante dans les politiques des établissements d’enseignement supérieur », comme les lieux de vie, la formation culturelle, l’ouverture des campus sur la ville ou la préparation à la vie professionnelle.
Une identité territoriale pour chaque établissement
Le document indique enfin qu’il est « impératif d’engager un grand plan de rénovation immobilière pour surmonter les difficultés de la situation actuelle et redonner à chaque établissement une identité territoriale reposant sur un ensemble cohérent et resserré d’implantations, regroupées pour l’essentiel dans les grands « quartiers universitaires » de la capitale ». Le rapport indique que la réalisation de ce plan implique de construire avec la ville de Paris et le Conseil Régional une vision partagée du schéma directeur global de l’enseignement supérieur parisien et francilien.
En matière de timing, le document présenté par Bernard Larrouturou indique que dans le cadre de l’Opération Campus et d’un plan conjoint avec les collectivités territoriales, il est possible de mener en dix ans, sans augmentation budgétaire, « une très belle rénovation du paysage de l’enseignement supérieur parisien » afin que « Paris soit en 2020 et pour les décennies suivantes la plus belle métropole universitaire du monde ! »