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Immobilier

Les Français ont toujours des projets immobiliers mais restent prudents (ORPI)

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« Les intentions de projets immobiliers des Français restent fortes mais l’accès difficile au financement bloque ».

Telles sont les conclusions du troisième baromètre immobilier annuel, de l’Organisation Régionale des Professionnels de l’Immobilier (ORPI), réalisé en partenariat avec le CREDOC*.

Des projets immobiliers « sans lien avec le contexte économique »… Le nombre de répondants confiant une intention de réaliser un projet immobilier baisse tout de même d’année en année. De 22.2% en 2007, il était passé à 19.5% en 2008, et s’établit désormais à 18.7%. Une diminution dont ORPI ne semble pas faire cas, préférant mettre en avant les disparités régionales. En tête des français les plus désireux de concrétiser un projet immobilier : les Lyonnais (28%), les Parisiens (27%) et les Toulousains (26%). Moins motivés, les Bordelais (13%), ou les Niçois, Cannois et Antibois (15%). Pour 47% des porteurs de projets, la motivation première est une obligation familiale ou professionnelle (mutation, agrandissement de la famille). « Preuve que le besoin de logement est permanent pour une majorité de Français et sans lien avec le contexte économique », commente ORPI.

… mais « freinés par la capacité financière » ! Pourtant, pour les français n’ayant pas de projets immobilier, c’est toujours la capacité financière qui les freine, à 50% (70% en 2007 et 44% en 2008). Ainsi, en tête des raisons qui motiveraient ces derniers à devenir propriétaires, « une situation professionnelle mieux rémunérée » arrive en tête (37%), devant « une rentrée d’argent importante » (32%) et, en troisième position seulement, « une forte baisse des prix (13%). Les incertitudes sont aussi très certainement en cause dans cette baisse du nombre de postulants au projet immobilier. En effet, Parmi les 18,7% de porteurs de projets, 22% se donnent un an, et 31% prendraient même 2 ans pour commencer. En 2007, ils n’étaient que 24% à vouloir passer à l’acte dans un délai de 2 ans.

A.R.

* Etude effectuée fin février auprès d’un panel de 1.000 personnes, représentatives de la population, selon la méthode des quotas.

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