Les maires de montagne s’inquiètent d’une DTA consacrée aux Alpes du Nord
L’Etat cherche en effet à préparer le développement juridique de la région en y apportant une réponse adéquate et respectueuse du développement durable.
« Le véritable enjeu, ce ne sont pas les extensions mais les rénovations » explique Gilbert Blanc-Tailleur, qui assure que « les erreurs du développement immobilier à outrance des années 1970 ne seront pas répétées ». Raisons invoquées pour expliquer le refus à l’unanimité des maires des stations de montagne : « dans les cinq massifs concernés par cette DTA, 60 % de l’offre est obsolète ; les stations doivent s’adapter aux demandes de la clientèle dans un contexte de concurrence entre les massifs montagneux, notamment avec nos voisins suisses, italiens et autrichiens, très vive ».
B.O.