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Les prix immobiliers ont continué de grimper dans l'ancien cet été mais à un rythme qui ralentit

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(Photo d'illustration) - Olivier Morin - AFP

Au troisième trimestre, les prix des logements ont progressé de 5,2% par rapport à la même période un an plus tôt, selon les chiffres de l'Insee et des notaires.

Les prix des logements anciens français ont ralenti leur hausse au troisième trimestre et le nombre de ventes a baissé lors de cette période estivale, pourtant marquée par une accalmie de la crise sanitaire, montrent jeudi les chiffres de référence.

Entre juillet et septembre, les prix des logements anciens ont progressé de 5,2% par rapport à un an plus tôt (après +5,6% au deuxième trimestre et +4,9% au premier trimestre), selon l'indice trimestriel établi en commun par les notaires et l'Insee. C'est un ralentissement par rapport au précédent trimestre (+5,6%) même si la hausse des prix reste notable après déjà des années de progression régulière. Le ralentissement se remarque en province comme en Ile-de-France, notamment Paris, où le prix des logements a passé l'an dernier l'emblématique seuil des 10.000 euros le mètre carré.

Les ventes ont nettement baissé

Ces chiffres correspondent à une période sans grand précédent. Après le déclenchement de la crise sanitaire début 2020, puis un strict confinement au printemps, l'été a été marqué par une accalmie de l'épidémie qui a permis de reprendre les visites immobilières.

Pour autant, les ventes ont nettement baissé. A fin septembre, leur nombre annuel est repassé sous le seuil du million pour la première fois depuis plusieurs trimestres. Il s'établit à 990.000 logements vendus. Ce recul reflète toutefois largement la paralysie du marché lors du confinement printanier car les ventes attendent plusieurs semaines pour être concrétisées après les négociations.

(Avec AFP)

Diane Lacaze