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Les professionnels de l'immobilier s'unissent pour faire "évoluer" leur métier

Dans l'immobilier aussi, l'union fait la force

Dans l'immobilier aussi, l'union fait la force - Fotolia

L’Union des professionnels des services immobiliers (UPSI) est née, fruit du regroupement (entre autres) de la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim), de l’Union des syndicats de l’immobilier (UNIS) et d’autres grands noms tels ERA, Century 21, Orpi, Laforêt ou encore Guy Hoquet. L'objectif : « Faire évoluer le cadre législatif de leurs métiers ».

Un vent nouveau souffle sur les professionnels de l’immobilier, qui créent une nouvelle structure pour porter leurs idées de changement : l’UPSI. « Acteurs économiques responsables, soucieux de l’intérêt des consommateurs et des professionnels, les membres fondateurs de cette association ont conscience que le cadre législatif de leurs professions doit évoluer », explique le groupement dans un communiqué. « Chacun dans son rôle, aura à coordonner ses efforts pour convaincre les pouvoirs publics que les professionnels sont capables de se prendre en main, et d’assurer en toute intelligence et responsabilité, l’avenir de leurs métiers ».

Une union pour réformer la loi Hoguet

La toile de fond de cette nouvelle entité sera de promouvoir une réforme de la loi Hoguet, qui réglemente les professions de l’immobilier. Ainsi, l’UPSI insistera sur les orientations suivantes :

  • - Un renforcement des exigences en matière de compétences professionnelles,
  • - la création d’un code de déontologie,
  • - la recherche de solutions alternatives à la voie judiciaire,
  • - le respect des règles professionnelles et de la discipline,
  • - et encore la création d’un Conseil national des professions des services immobiliers, qui veillera à « concourir au bon exercice des activités et participer à leur régulation ».

Dans la continuité de l’impulsion donnée par les Etats généraux des Professions immobilières, l’entité creusera certaines propositions, telles l’élaboration d’un code de déontologie commun à la profession. Mais is'agira également de déterminer « la nature de l’aptitude professionnelle exigée de la part des dirigeants, la formation initiale et professionnelle exigée de la part des collaborateurs pour que ceux-ci puissent être habilités par un professionnel à négocier, s’entremettre ou s’engager pour le compte de ce dernier ». Enfin, de fixer la nature et la durée des activités qui peuvent être validées en formation continue, ainsi que d’ « élaborer un référentiel des procédures de contrôle des garants financiers ».

André Figeard