Les promoteurs pratiquent à nouveau la surenchère
« Fin 2008, nous étions peu nombreux à répondre à ces projets. Depuis le printemps, nous sommes parfois une dizaine à convoiter le même dossier » déclare au quotidien un opérateur. Un phénomène qui trouve sa source dans le rythme élevé des ventes et l’épuisement des offres. « Fin juin 2009, nous étions à six mois de stocks contre vingt mois fin 2008 » indique Raymond Leroy, PDG du groupe Les Provinces.
L’an dernier, la crise financière a conduit les promoteurs à geler les projets et les négociations d’achat de terrains à des prix devenus trop élevés. La mauvaise passe n’a pas duré longtemps et les promoteurs sont aujourd’hui repartis en chasse pour reconstituer leurs réserves foncières et répondre à la demande explique le quotidien économique. Et l’optimisme et de guise en ce qui concerne les mois à venir. « Nous prévoyons une stabilité des valeurs de vente à moyen terme » conclue Christian Rolloy.
B.O.