L’hôtellerie française durement touchée par la crise
Le revenu par chambre disponible (RevPar) moyen pour l’ensemble des catégories hôtelières enregistre ainsi une baisse de 9,4 % qui s’est accélérée au cours du second trimestre, soit la plus forte contraction observée depuis les années 90.
L’hôtellerie économique parvient à tirer son épingle du jeu avec une baisse du taux d’occupation compensée par une hausse de plus de 6 % du prix moyen par chambre. Les autres catégories enregistrent en revanche des chutes de RevPar allant de 2,9 % pour les deux étoiles à 19,1 % pour l’hôtellerie 4 étoiles. La baisse de la fréquentation étrangère est l’une des principales raisons évoquées par l’étude. La fréquentation de touristes étrangers a en effet décrue de 15,5 % par rapport à la même période en 2008. Les touristes anglais, russes, espagnols et chinois sont les populations ayant le plus diminué leurs nuitées en France (- 20 %).
Paris très touché, les régions pas épargnées Le marché hôtelier parisien a été durement touché par la crise. Sur le premier semestre 2009, la capitale enregistre ainsi une diminution de 14,4 % de son RevPar par rapport à la même période un an plus tôt. Moins exposé aux flux de voyageurs internationaux, le marché hôtelier des régions a néanmoins fini par subir les effets de la crise. Le recul du RevPar a en effet atteint 6,2 % sur les six premiers mois de l’année, en dépit d’une variation du prix moyen des chambres en hausse de 1,6 %.
M.F.