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Logement : Benoist Apparu défend ses résultats

Benoist Apparu

Benoist Apparu - dr

Alors que la Fondation Abbé Pierre publiait son rapport annuel du mal logement le 1er février, faisant état de 3,6 millions de très mal-logés, Benoist Apparu a défendu son bilan, hier sur RFI. Quant aux occupations de locaux vides, il s'y oppose fermement.

Le secrétaire d’Etat au logement n’en démord pas. Son bilan est bon, même si c’est « encore insuffisant », concède-t-il. Benoist Apparu a tenu à réaffirmer que les résultats tenaient du record. « Il y a 10 ans, on faisait 40 000 logements par an, aujourd’hui on est 130 000 ». D’après lui, « la situation s’est très fortement améliorée », contrairement à ce que prétend la Fondation Abbé Pierre. « Il y a 20 ans, il y avait 20 % de logements indignes, aujourd’hui on est à 3 % », a-t-il affirmé. Le véritable problème reste la localisation des logements en construction. Le nombre global d’habitations construites est suffisant pour le secrétaire d’Etat au Logement, ce qui reste à améliorer, concerne les zones où les logements sont produits. « 25 % de logements ont été faits en zones tendues et 75 % en zones non tendues. On produit deux fois plus en Auvergne qu’en Ile-de-France, ce n’est pas normal ».

« Le droit de propriété est intangible »

Benoist Apparu reconnait que le problème du mal logement touche les jeunes en particuliers. Il envisageait fin janvier la possibilité de plafonner les loyers pour les petites et très petites surfaces, indiquant que le prix était « choquant lorsqu’il atteint, les plus de 70 euros du mètre carré », et que le plafonnement pouvait être « considéré comme une possibilité ». Toutefois, concernant l’action du collectif Jeudi Noir, qui occupe des locaux vides appartenant à Axa, et qui s’est vu notifier un avis d’expulsion, il tranche : « Le droit de propriété est un droit intangible, sur le squat, rien ne changera, ils n’ont pas de droit sur ce lieu (…) il faut respecter la loi ».

Nastasia Desanti