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Paris recule au classement des villes d’Europe attractives à l’investissement

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En deux ans, Paris passe de la 1ère à la 7ème place des villes européennes les plus attractives.

Selon l’étude Emerging Trends in Real Estate® Europe 2009, réalisée conjointement par l’Urban Land Institute (ULI) et PricewaterhouseCoopers, si la capitale de la France reste considérée comme une des villes les moins risquées du continent – un critère décisif aujourd’hui dans les opérations d’investissement – c’est l’attentisme qui devrait dominer à Paris en 2009 …

L’Allemagne s’accapare les deux premières places En tête pour cette 6ème édition, les villes de Munich et Hambourg (arrivées 4e et 3e l’an passé), suivies de l’ancienne numéro deux : Istanbul. En quatrième position, Zürich gagne 13 places tandis que Londres, qui rejoint de justesse le top 5 progresse de 10 places et repasse devant Paris. Moscou, arrivée en tête l’an passé n’est plus que 6e. Les choix les plus risqués ont moins la faveur des investisseurs. Moscou est aujourd’hui considérée comme la ville la plus risquée. Avec Istanbul, les deux destinations parviennent à se maintenir dans le top 10, en raison de prévisions de croissance économiques moins pessimistes en Russie et en Turquie que dans la plupart des pays d’Europe, et du fait de leur potentiel de valorisation à long terme. A l’inverse, des marchés comme Munich, Hambourg et Zurich ont un secteur industriel et marchand développé, relativement épargné par la crise, et moins dépendantes de la finance. Quant à Lyon, arrivée 6e en 2008, elle quitte à présent le top 10, en raison de son rang secondaire en France.

Selon Geoffroy Schmitt, associé, responsable de l’activité conseil en immobilier de PricewaterhouseCoopers en France, à l’heure actuelle, deux incertitudes pèsent actuellement sur le marché à Paris. D’une part, dans la période de transition actuelle, les acteurs du secteur n’ont pas encore clairement défini leur stratégie, en particulier les vendeurs qui hésitent à acter une baisse des prix. D’autre part, les investisseurs observent avec attention l’impact potentiel de la crise économique sur le revenu locatif. La conjonction de ces facteurs d’incertitude ne laisse pas présager une reprise du marché immobilier parisien avant 2010 ».

A.R.

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