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Immobilier

Pécresse pour une vente de l'immobilier des universités parisiennes

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Valérie Pécresse, la ministre de l'Enseignement supérieur, vient de proposer aux universités parisiennes de se séparer d’une partie de leur patrimoine immobilier.

Selon le Figaro, qui rapporte l’information, le but de la manœuvre serait de créer une fondation sur la « vie étudiante », destinée à améliorer le quotidien des étudiants parisiens et alimentée par les fonds tirés de ces cessions.

Une soixantaine de propriétés en tous genre seraient concernées par la cession. Des « appartements rue Jacob et rue de Lille, en plein Paris chic, le château Richelieu en Touraine, le domaine de Ferrières en Seine-et-Marne, la villa Finaly à Florence, une forêt, des vignes et deux propriétés sur la charmante petite île de Bréhat (Côtes d’Armor) ». Autant de legs datant d’avant 1968, indivis entre les différentes universités parisiennes et gérés par le rectorat de Paris. Si certains de ces immeubles sont loués pour des conférences, l’ensemble coûte « très cher en entretien », explique Valérie Pécresse, citée par le Figaro. « Plusieurs dizaines de millions d'euros pourraient certainement être obtenus », estime le quotidien, et les présidents des universités contactées ne seraient « pas hostiles » à l’idée, selon la ministre.

Précision de taille : les bâtiments du quartier latin que les universités utilisent pour dispenser leurs cours ne seraient pas concernés par le projet.

E.S.

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