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Pour l'instant, peu de Français remettent en cause leur projet d'achat immobilier malgré le coronavirus

Les Français veulent un petit peu moins acheter

Les Français veulent un petit peu moins acheter - AFP

Un sondage Drimki montre que les Français sont légèrement moins intéressés par l’achat immobilier en mars qu’en février. Mais ce niveau reste élevé. Ils sont évidemment dans l’expectative concernant la durée du confinement et “l’après-crise”.

Sans surprise, l’épidémie de coronavirus pèse sur le moral des Français et sur l’envie d’acheter un bien immobilier. Un sondage réalisée par BVA pour Drimiki, spécialiste de l’estimation immobilière, montrait qu’en février 17% des sondés voulaient acheter un bien immobilier dans les 12 mois et 83% ne le désiraient pas. En mars, la part des Français qui souhaitent acheter a légèrement baissé. Ainsi, 15% des personnes interrogées veulent acheter dans les 12 mois un appartement ou une maison et 85% n’en ont pas envie.

Chez les 25-34 ans, la part de ceux qui veulent acheter a baissé, passant de 31% en février à 27% en mars. En revanche, chez les cadres, elle est restée stable à 31%. Peu de changements constatés sur le plan géographique: l’agglomération parisienne reste l’une des zones les plus dynamiques (21% d’intention d’achat).

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Les Français dans l'expectative

“La crise actuelle semble infléchir légèrement les intentions d’achats immobiliers, mais sans venir totalement bouleverser la donne. Sans doute parce que nombre de Français sont encore dans l’expectative concernant la durée du confinement et l’après-crise”, analyse Drimki.

Le spécialiste de l'immobilier précise aussi que les intentions d’achat de logements pour investir n’ont, elles, pas diminué : “toujours près d’un cinquième des Français ayant un projet immobilier dans les 12 prochains moins ont ce désir (19%). Assez naturellement, ceci se vérifie davantage chez les personnes disposant de revenus plus confortables, au-delà de 3.000 euros mensuels (28%)”.

Méthodologie: sondage réalisé par BVA du 25 au 26 mars 2020 sur un échantillon de 907 personnes âgées de 25 ans et plus, issues d'un échantillon global de 1010 personnes représentatif de la société française âgée de 18 ans et plus (selon la méthode des quotas).

Diane Lacaze