Reprise à deux vitesses de l’activité de l’industrie hôtelière française

La chute des taux d’occupation s’est en effet amplifiée dès le mois de janvier, et ce jusqu’en juin (avec des baisses constatées variant de 4,7 à 5,9 points). L’étude révèle que tous les segments sont touchés, y compris l’hôtellerie super-économique, et que l’hôtellerie haut de gamme est le secteur accusant le plus fort recul (-6,7 points fin août).

Les départs en vacances finalement massifs des Français cet été ont en partie compensé la baisse réelle de fréquentation des clients étrangers. Le bilan estival est négatif par rapport à 2008 (-3,9 points en juillet et -2,6 points en août) mais finalement satisfaisant après six premiers mois difficiles. Selon KPMG, 2010 devrait être quasi équivalent à 2009 en terme de résultats, avec des différences assez marquées selon les catégories. L’hôtellerie super-économique (0,1 et 2 *) devrait ainsi améliorer progressivement ses résultats à court terme tandis que l’hôtellerie haut de gamme devrait faire face à une période de stagflation de son activité.

M.F.