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Roland-Garros : Match entre les différents sites ce week-end

Le futur Roland-Garros à Paris

Le futur Roland-Garros à Paris - Mairie de Paris

La Fédération française de tennis (FFT) va rendre son verdict ce week-end sur l’adoption du site qui accueillera le nouveau Roland-Garros. S’opposent pour la victoire, la Porte d’Auteuil, Versailles, Marne-la-vallée et Gonesse. Et le match s’annonce rude.

La Fédération française de tennis va devoir trancher pour désigner le vainqueur qui accueillera l’extension du stade de Roland-Garros. Actuellement situé porte d’Auteuil, celui-ci est désormais trop petit pour un tournoi international qui a toujours plus de succès auprès du public. En effet, ce site est le plus petit de tous ceux qui reçoivent les matchs du Grand Chelem. « En moyenne, les sites tournent autour de 15 hectares, alors qu’ici nous n’en avons que 8,5 », précisait en janvier à LaVieImmo, un porte parole de la FFT. Et la décision de la Fédération n’a rien de facile. Ce tournoi lui rapporte chaque année, 140 millions d’euros sur ses 170 millions d’euros annuel.
L’argument financier va donc peser lourd dans la balance. « Le coût des projets allant du simple, 273 millions d'euros à Paris, à plus du double, 549 millions pour Versailles », précisent Les Echos. Or, Gilbert Ysern, le directeur général de la fédération avait déclaré au quotidien début janvier : « Il n'est pas question de faire entrer des capitaux privés à Roland-Garros ». La FFT devra donc s'endetter sur plusieurs années.

Tradition…

L’atout de la Porte d’Auteuil est la conservation du site historique. Elle représente un évident gain de temps pour les joueurs et le public, qui n’auront pas à circuler d’un endroit à l’autre. Le site passerait de 8,5 ha à 13 ha, avec la construction d’un nouveau stade de 5 000 places et la couverture du court central, Philippe Chatrier. Toutefois, l’argument des écologistes comme quoi, les serres d’Auteuil et par là même, tout un vivier écologique serait menacé, pose problème.

…ou modernité ?

Les projets en périphérie de Paris, bénéficient tous de superficies importantes qui sont de véritables avantages pour construire un nouveau complexe sportif. Les sites de Versailles, Gonesse ou Marne-la-Vallée, proposent ainsi de mettre à disposition 35 ha, qui viendraient concurrencer les plus grands espaces de Wimbledon ou de l’Open d’Australie à 25 ha.

Toutefois, les préférences de la FFT semblaient se pencher sur Paris et Versailles, mais peut-être que le verdict de dimanche, couronnera un outsider…

Nastasia Desanti