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Rue de la Banque : le gouvernement trouve un accord avec les mal logés

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Le gouvernement a signé un accord sur le campement des mal logés de la rue de la Banque à Paris, mais prévient qu'il ne cèdera pas face à d'éventuelles nouvelles actions du même type.

L'accord a été passé avec les associations Comité Actions Logement, Comité des Sans Logis et Droit Au Logement. Rendu possible « dès lors qu’une liste nominative des personnes candidates à un logement a été remise au ministère, qui l’avait demandée depuis plusieurs semaines », il concerne 374 ménages, selon un communiqué du ministère du Logement et de la Ville.   La situation de chacun de ces ménages sera « immédiatement examinées par la préfecture de Paris […] dans le respect des critères objectifs définis par la loi sur le Droit Au Logement Opposable (Dalo) ». L'Etat ajoute que « les solutions de relogement seront trouvées de façon progressive, dans le délai le plus court possible courant 2008, 143 dossiers actuellement réputés complets étant traités en priorité et les premières propositions pouvant être apportées dès les prochains jours ». Il s’engage également à « diversifier ses réponses aux demandes au-delà de la seule mobilisation du contingent préfectoral, en sollicitant les autres contingents, la disponibilité temporaire de certains logements vacants et l’utilisation du parc locatif privé dans le cadre de système de sous-locations via des associations agréées ».   Au moment où l'association Les Enfants de Don Quichotte et son porte-parole Augustin Legrand, « plus que jamais déterminés à démontrer qu'il n'y a pas de fatalité à la misère et à l'indignité », appellent à l’organisation de nouveaux campements sécurisés, le ministère du Logement prévient « qu’aucun accord de ce type ne sera renouvelé à l’avenir […], dans la mesure où à compter du 1er janvier les procédures de traitement des demandes de logement et d’hébergements prévues par loi Dalo seront en vigueur. »   Lors de son passage à l’émission Question d’info LCP/France Info/AFP Christine Boutin a espéré mercredi qu’il n’y aurait pas de « nouvelles opérations de tentes » cette année. « Autant l’année dernière ça avait eu la valeur de mobiliser l’ensemble de l’opinion sur la gravité de la situation et permis le droit au logement opposable qu’il faut mettre en application maintenant, autant cette année ça ne servirait pas à grand-chose puisque les moyens budgétaires sont là », a estimé la ministre du Logement et de la Ville.

E. S.